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Eczéma
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Brutalement, à 37 ans une tache blanche apparut sur mon visage, je crus d’abord qu’elle était causée par la déshydratation. J’ai pour habitude d’appliquer tous les matins de la crème hydratante sur mon visage, donc en constatant cette tache blanche semblable au signe de sécheresse de la peau que je manifeste quotidiennement, je ne m’alarmai pas. Quand le lendemain cette tache réapparut au même endroit malgré l’application soigneuse de crème sur l’ensemble de mon visage, je crus que j’étais victime d’une allergie passagère et que les choses rentreraient bientôt dans l’ordre. Or il n’en fut rien, cette apparente déshydratation s’étendit à d’autres endroits de mon visage.

J’essayai alors des crèmes antifongiques qui n’eurent aucun effet.  Parallèlement, je commençai à ressentir des démangeaisons dans d’autres endroits de mon corps, une portion de peau de la paume de ma main gauche semblait se désintégrer pour former une plaie comme si une aiguille invisible semblait trifouillée ma chair. Je partis consulter un médecin généraliste qui diagnostiqua que j’étais victime d’eczéma et me prescrivit une crème à cet effet. Pour moi, c’était une mauvaise nouvelle car j’avais souvent entendu dire que l’eczéma pouvait être lié à l’asthme.

 


 

Ma mère était victime d’asthme et l’idée que cela puisse venir grossir le rang des bizarreries dont j’étais victime ne m’enchantait pas beaucoup. Le lien avec l’occlusion ne fut pas évident car le début du déclenchement de cet eczéma correspondait à une période de travaux que j’avais entrepris dans mon grenier ou j’avais respiré beaucoup de poussière. Une constante m’indiquait qu’il y avait de grande possibilité que mon eczéma était aussi la résultante de ma malocclusion.

 

En effet, les poussées d’eczéma se manifestaient d’avantage le matin au réveil comme mes acouphènes et mon hypoacousie. Dès lors, une écoute attentive de mon corps m’indiqua que ce trouble se trouvait être une affection causée par mes dysfonctionnements posturo-mandibulaires.

 

Par la suite, les démangeaisons furent omniprésentes. Mon visage s’assombrit, mes aisselles ne supportèrent plus les déodorants alcoolisés et des taches apparurent sur mon torse.

La plupart des gens de mon entourage que je soupçonnais être victimes de troubles de l’occlusion manifestaient également de l’eczéma.